‘Queer week’ is coming to a close at Sciences Po tonight after a successful week of thoughtful reflections on identity, the contemporary structure of cultural discourse and gender and sexuality over time and space. Today is no exception. There are three sessions left. Well, the very last one is not quite an ‘atelier’ or a seminar but an intellectual party in the Marais. Sexuality remains a very contentious subject in France and has given a lot of fodder to the main presidential election candidates. The LGBT community also seems to be engaged in a discussion of its own about how urban spaces and public policy should reflect their specific needs. Across generations there is also a discussion on how LGBT individuals can best express their identities. Is there still a place, for example, for the angry, shock factor political expression of the late 20th century? And, what to do with the majority who live in the provinces and hold strong reservations about non-heterosexual discourse and practice? Of course the debate is not unique to France. It simply manifests itself in ways that are unique to the highly centralised political structure of the country – with Paris being very removed from the most parts of the country in wealth, status and history.
Sciences Po also offers an apt platform to discuss these issues. It is by far the most progressive elite institution and has not shied away from ruffling a few feathers. The quality of academic output is often among the more innovative and nonconventional making it quite a unique institution. The language policy of the university has also been very liberal, making it one of the few institutions to offer course offerings in English. Some of the top leadership are also openly gay – which in itself is a testament to the progressive thinking of the establishment. (This of course is not to say that everyone is happy with this, but it does keep Sciences Po at the cutting edge).
Here are a few details on the remainder of the programme at Sciences Po, some of it clearly made to provoke. I guess that’s the point of institutions of higher learning of this repute. In French:
Atelier “Stéréotypes et plaisir sexuel”, Avec Gaëlle-Marie Zimmermann, journaliste spécialisée en psycho-sexo (retrouvez ses articles sur acontrario.net)
17h-20h : Bâtiment J, Jean Moulin, 13 rue de l’Université
« T’es homo ? Qui fait l’homme quand vous êtes au lit ? »
« Pour aimer le SM faut quand même être bizarre ! »
« Elle jouit jamais cette fille, c’est une frigide. »
« Sérieux… Un doigt dans le cul ?! » (rire gras – ou nerveux, au choix !)
« J’ai déjà essayé de me toucher, mais je me suis sentie complètement ridicule… »
La liste des clichés sur le sexe est longue…. Et ils ont la vie dure ! Plutôt que de proposer une analyse sociologique sur les raisons de ce phénomène (socialisation, valeurs religieuses, image médiatique…) cet atelier propose de s’attaquer au cœur du problème : comment faire face à ces tabous… dans notre propre lit !! Car nous sommes touTEs touchéEs par ces stéréotypes, et cela influe sur notre propre manière de vivre le sexe et le plaisir sexuel.
C’est donc dans un cadre informel, axé sur la discussion et le partage d’expériences vécues, qu’on vous propose de s’attaquer à ces parasites tenaces. Ouvert à tous les sexes/genres/orientations sexuelles, et le débat sera animé par Gaëlle-Marie Zimmermann, notre journaliste psycho-sexo préférée!
Atelier sur réservation uniquement à l’adresse queerweekscpo@gmail.com (places limitées !)
Conférence “Queer Theory, féminisme et mouvement LGBT: convergences et divergences”
19h15-21h15 : Batiment A – Jacques Chapsal, 27 rue Saint Guillaume
Le mouvement queer, qui apparaît au début des années 1990, est souvent considéré comme la “petite soeur” du mouvement LGBT et/ou du féminisme. Pourtant, si ces tendances se retrouvent sur de nombreux sujets, la théorie queer a bien souvent bousculé, jusqu’à parfois entrer en conflit, avec les mouvements LGBT et féministes. Pour cette dernière journée de la Queer Week, il nous semblait donc intéressant de revenir sur ces questions, et d’interroger les rapports qu’entretiennent les trois mouvements, par le biais d’un débat qu’entreprendront nos intervenants.
Avec Marie Hélène Bourcier, sociologue, militante queer auteur de “Queer Zones”, maître de conférence à l’université Lille III
Didier Lestrade, co-fondateur d’Act Up Paris, auteur de “Pourquoi les gays sont passés à droite” et “Act Up, une histoire”
Discutant Luca Greco, maître de conférence en sociolinguistique à l’université Paris III, recherches en queer studies
Soirée de fin de Queer Week au Tango: “Queer Cabaret/ Freak show”
La traditionnelle soirée de fin de Queer Week au Tango, la discothèque
22h: Le Tango, 13 rue au Maire, Paris 3e
Queer et pas prise de tête au coeur du marais. Soyez Queer, soyez Freak: si vous êtes zarbis alors vous avez tout compris. Bien sûr, on ne peut que vous suggérer de vous habiller en transsexuels transsylvaniens tendance neo-punk, à l’image de nos invités du Rocky Horror Picture Show (quoi? vous connaissez pas? WI-KI-PE-DIA, c’est un classique). Trans-gressez tout! Et si en sortant de là vous ne savez toujours pas ce que c’est qu’être Queer, on ne peut plus rien faire pour vous.
Intervenants Sweet Transvestites, troupe officielle du Rocky Horror Picture Show, en scène à 23h!
En partenariat avec Plug’n Play et Garçes Sciences Po